CHANTER « LA BITE A DUDULE » ET MONTRER SON CALECON SUR SON LIEU DE TRAVAIL : UNE NECESSAIRE FAUTE GRAVE !
22 septembre 2022
C’est une affaire aux faits plutôt inhabituels que la Cour d’appel de Paris a eu à juger ce 8 septembre 2022.
Un adjoint responsable d’agence bancaire a été licencié après 12 années d’ancienneté, consécutivement à la plainte de 3 salariées.
La lettre de licenciement particulièrement évocatrice détaille une longue liste d’attitudes et autres propos grossiers et sexistes tenus régulièrement par l’intéressé, notamment :
- « Oh Val, oh Val en imitant le bruit d’un orgasme. Oh Val avale tout, oh Val tu me rends dingue, j’ai envie de toi ».
- « tu la sens » en tapant sur le bureau pour imiter le bruit d’un sexe en érection.
- à propos de l’odeur d’un parfum ; «c’est mon cul, fleur d’anus, senteur sauvage ».
L’intéressé plaide son ancienneté de service ainsi que la familiarité et la convivialité au bureau ; thèse écartée par la Cour d’appel qui relève le caractère excessif et répétitif des propos qui ont eu un impact négatif sur leur santé.
L’intéressé dispose de la possibilité de se pourvoir en cassation … osera-t-il cette fois encore ?